Cinéfranco attire ceux qui veulent rire

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Publié 23/04/2013 par Guillaume Garcia

De retour dans le cadre privilégié du cinéma Royal dans le quartier de la Petite Italie, le festival de films francophones de Toronto est parvenu à attirer plus de monde que l’an passé, alors qu’il était hébergé au Tiff Bell LighBox. Marcelle Lean, directrice et fondatrice de Cinéfranco, dresse un rapide bilan de la récente édition 2013.

«D’un point de vue de la fréquentation, les chiffres sont supérieurs à l’année dernière. Au niveau des entrées payées, on est autour de 3500 et il y a eu environ 1000 à 1500 entrées médias et sponsors. Je dirais qu’entre 4500 et 5000 personnes sont venues voir des films», explique Marcelle Lean.

La proximité d’un quartier animé et la possibilité de faire de la promotion dans la rue devant le cinéma ont permis à Cinéfranco d’attirer plus de public, ce qui se ressent dans les chiffres.

«On n’est pas là pour faire de bénéfices, mais c’est comme ça qu’on peut louer les salles, et payer pour les films. Le fait d’être au Royal nous a vraiment permis d’être plus visibles. La salle est plus intime, plus conviviale et les réalisateurs ont adoré la qualité du son par exemple.»

Deux prix sont remis chaque année suite au festival. Cette année, le prix Radio-Canada du public va au film Le prénom, une comédie.

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«Ça nous a épatés. Le deuxième film le plus plébiscité était Un bonheur n’arrive jamais seul et troisième ex-aequo il y avait Paulette et Tango libre. Que des comédies! Ce n’est vraiment pas un podium de festival!», de dire Marcelle.

Cinéfranco a toujours eu pour objectif de proposer du cinéma populaire classique et du cinéma populaire un peu plus difficile d’accès, mais tout porte à croire que les francophones adorent aller voir des comédies pendant Cinéfranco.

Dans le volet jeune public, le Prix Jeunesse est allé à Sur la piste du Marsupilami.

Auteur

  • Guillaume Garcia

    Petit, il voulait devenir Tintin: le toupet dans le vent, les pantalons retroussés, son appareil photo en bandoulière; il ne manquait que Milou! Il est devenu journaliste, passionné de politique, de culture et de sports.

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