Encore aujourd’hui, les vêtements ne sont que très peu étudiés par les criminologues et les historiens du crime.
Alison Matthews David, qui a animé une conférence de la Société d’Histoire de Toronto à ce sujet à l’AFT mercredi soir, en a fait son domaine de prédilection.
«Je reconnais que les thèmes que je choisis sont un peu glauques et macabres», confie en souriant la professeure de l’École de mode de l’Université Ryerson.
Le vêtement, première piste des enquêteurs
Entre 1840 et 1940, période étudiée par la conférencière, l’ADN n’avait pas encore fait son apparition, la production des vêtements en masse fait ses débuts, le nombre d’agents policiers augmente… Bref, le vêtement occupe alors l’attention des enquêteurs.
D’autant plus qu’à l’époque, la garde-robe criminelle n’était pas illimitée, ce qui faisait de l’habit un bon moyen d’identification.