Cheech prend l’affiche à Toronto

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Publié 19/12/2006 par Magdaline Boutros

Après un passage décevant sur les écrans du Québec cet automne, le premier long-métrage de Patrice Sauvé, Cheech, prend l’affiche à Toronto cette semaine.

Cheech, c’est l’histoire de six personnages dont les destins s’entrecroisent le temps d’une journée chaotique. Ron (Patrice Robitaille) est propriétaire d’une agence d’escortes. Alors qu’il est sur le point de finaliser un gros contrat, son book, où toutes les photos de ses filles sont répertoriées, est volé. Est-ce un coup de Cheech, le propriétaire d’une autre agence d’escorte?

Ou est-ce Jenny (Anick Lemay), sa fille la plus populaire, mais également la plus ambitieuse? Pendant que Ron tente de finaliser le contrat, Maxime (Maxime Denommée), bras droit de Ron, est prêt à tout pour sauver Stéphanie (Fanny Mallette), suicidaire. Celle-ci est envoyée par Ron chez Olivier (François Létourneau), qui fait appel à l’agence suite aux chaudes recommandations de son voisin Alexis (Maxim Gaudette).

«Le scénario n’est pas réaliste ou naturaliste. C’est l’histoire d’une journée complètement folle. On n’est pas dans la réalité», résumait François Létourneau, acteur et scénariste du film, en entrevue lors du Festival international du film de Toronto plus tôt cette année.

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Pour réussir à faire gober l’histoire aux spectateurs, le réalisateur a créé une force visuelle qui amènerait le public dans l’univers unique et particulier de Cheech. Plutôt que d’opter pour un univers trash – où dépression et prostitution font généralement bon ménage – Patrice Sauvé a fait basculer l’histoire dans le féerique. «Si je n’avais pas fait du cinéma avec ces gens-là, je ne suis pas sûr qu’on aurait cru à l’histoire, parce que c’est trop petté ce qui leur arrive dans une journée si je le gardais réaliste», soutenait Patrice Sauvé au Festival du film de Toronto où Cheech était présenté en première.

Mais malgré une distribution des plus enviables et une direction impeccable, le spectateur peine à accrocher à Cheech en se perdant trop rapidement dans les personnalités sombres et dépressives de ses personnages.

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