Ce n’est pas la première fois qu’on pense que Donald Trump est allé «trop loin», et que sa candidature (en 2016) ou sa présidence (en 2017) est vouée à l’échec.
Ces spéculations ont été relancées dans le sillage des affrontements de Charlottesville, en Virginie, en fin de semaine dernière. Ses adversaires, dont un nombre croissant de Républicains désemparés, espèrent que ce sera là son Waterloo, le début de la fin, mais personne ne pariera bien gros là-dessus.
Trump est au pouvoir depuis un peu plus de six mois, mais on a l’impression que ça fait six ans. Les médias n’ont pas le choix d’en parler tout le temps tellement il domine l’actualité… et il domine l’actualité parce que les médias en parlent tout le temps.
Ses réactions contradictoires aux violences de Charlottesville, où divers groupes ultra-nationalistes, racistes, anti-sémites s’étaient donné rendez-vous pour manifester contre le déboulonnage d’une statue du général sudiste Robert E. Lee, ont scandalisé jusqu’à ses proches.
(Jeudi, Trump s’est d’ailleurs aussi prononcé contre l’élimination des monuments aux chefs de la Confédération, un débat qui fait rage dans tout le Sud du pays où ces rappels et ces mémorials sont nombreux et souvent proéminents.)