Les experts qui étaient à Montréal à l’occasion du 165e anniversaire de la visite de Charles Dickens dans la métropole attendaient de grandes choses d’un colloque qui a examiné son oeuvre et sa vie.
«Ça ne s’est jamais déroulé au Canada auparavant», a expliqué l’organisatrice du colloque, la professeure Goldie Morgentaler, qui enseigne l’anglais à l’Université de l’Alberta à Lethbridge.
La Dickens Society, qui alterne habituellement ses rencontres entre les deux côtés de l’Atlantique, se réunit annuellement dans un endroit visité par l’auteur de David Copperfield.
Charles Dickens, un géant de la littérature encore populaire 137 ans après sa mort, a écrit 15 romans, plusieurs comptant plus de 1 000 pages. «Ses romans portent vraiment à réflexion», a dit Mme Morgentaler.
Sa femme et lui ont visité Montréal en 1842, dernière étape d’une tournée nord-américaine de 17 villes. «Ça faisait partie de son premier voyage en Amérique du Nord, a dit Mme Morgentaler. Il était un touriste à une époque où il n’était pas facile de se déplacer, donc il a pris un bateau et ensuite il a dû faire un portage à cause des rapides de Lachine. Ça a été tout un voyage. Mais une fois rendu à Montréal, il a joué dans des pièces de théâtre.»