Chapeau, Mireille Messier, pour Chapeau Charlotte!

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Publié 04/05/2010 par Charlotte Vincent

Mireille Messier sort un nouvel ouvrage jeunesse, Chapeau Charlotte! illustré par Benoît Laverdière. L’auteure franco-ontarienne s’adresse aux 4/8 ans à travers l’histoire de Charlotte qui, après s’être prise pour un gâteau dans le premier tome de la collection (Une Charlotte au chocolat), découvre que des chapeaux portent le même nom qu’elle. Pour l’occasion, Mireille Messier revient avec L’Express sur sa carrière d’auteure jeunesse qui a commencé par hasard autour de l’an 2000.

Mireille Messier ne se destinait pas vraiment à l’écriture. Elle n’était pas une boulimique de livres et encore moins une assoiffée d’écriture. Mireille Messier a fait des études dans le théâtre et les télécommunications. Elle commence à travailler dans les émissions de télévision pour le jeune public. Et elle devient co-animatrice et assistante de production sur plusieurs chaînes, dont TFO.

«Lors d’un remue-méninges, j’ai suggéré d’écrire des histoires pour les enfants qu’on ferait illustrer par de jeunes dessinateurs et qu’on lirait à l’antenne. L’idée a séduit et j’ai commencé à écrire des histoires. Je me suis rendue compte que c’est ce que j’aimais», raconte Mireille Messier.

La vie de famille

Au moment de fonder une famille, Mireille décide de se consacrer à l’écriture. «J’ai été très chanceuse, car mon premier manuscrit, une Twiga à Ottawa a été accepté du premier coup», se souvient l’auteure.

Pour ce premier livre, et comme pour les autres, Mireille s’inspire de sa vie. Elle nomme l’héroïne du livre Viviane, comme sa fille aînée. «Chaque livre de cette série a lieu dans une ville et fait découvrir les lieux aux enfants. Le quatrième tome devrait sortir à l’automne et aura lieu à Stratford.»

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Pour la série des Charlotte, Mireille s’inspire de sa seconde fille, prénommée elle aussi Charlotte. «Je pique souvent des noms dans ma famille. Pour mon livre Quel fouillis j’ai pensé à mon mari qui laisse ses outils traîner partout!» Mais elle pique aussi des idées chez les autres.

«J’ai le réflexe de prendre des notes dès que je vois quelque chose qui m’inspire. Dernièrement, lors d’un repas de famille, une de mes cousines a fait un éléphant dans une peau de clémentine. Je vais m’en servir dans un prochain ouvrage.»

Un beau métier

Mireille Messier pioche aussi dans tous les ouvrages jeunesse qu’elle trouve jusqu’à devenir un rat de bibliothèque. Ce qui était, au début, un moyen d’apprendre les techniques de rédaction est devenu une passion.

«Je dois me tenir au courant de ce qu’il se fait, du vocabulaire qu’utilisent les jeunes en fonction des régions. J’enregistre les émissions jeunesse pour les regarder pendant le dîner et je lis beaucoup. Les jeunes sont souvent étonnés quand ils apprennent que je lis Harry Potter!»

Mireille Messier se rend régulièrement dans les écoles pour présenter ses ouvrages et donner aux jeunes lecteurs l’envie de lire. Elle présente en même temps son métier, espérant susciter des vocations.

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«Les adolescents me demandent souvent combien je gagne, combien de temps je travaille sur un livre. Je veux leur montrer qu’on ne fait pas ce métier pour l’argent, mais par amour», insiste Mireille.
Elle ne se voit pas faire autre chose.

«C’est un beau métier, je ne m’ennuierai jamais», affirme-t-elle. Elle songe à se lancer dans les livres pour adultes avec un roman. Et à traduire ses ouvrages en anglais pour toucher un public plus large. Elle rêve même d’une adaptation au cinéma.

En attendant, l’auteure se concentre sur la sortie de Chapeau Charlotte! et sur ses activités annexes que sont la traduction, la rédaction ou les voix hors champs.

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