Cette année 2016 marque le 400e anniversaire du décès de Miguel de Cervantes, grand écrivain espagnol, maître «de l’illusion romanesque et inventeur du roman moderne» (Webnews).
«Baptisé Prince des fous (par ses critiques), celui qu’aujourd’hui l’Espagne appelle Prince de l’esprit», pour citer Émile Chasles dans son Michel de Cervantes (Paris, 1886), fait l’objet d’un hommage mondial pour commémorer sa mort les 22 (23?) avril 1616 à Madrid.
Intérêt pour le théâtre
Miguel de Cervantes, le quatrième des sept enfants de Rodrigo de Cervantes, est vraisemblablement né le 27 septembre 1547, probablement à Alcalá de Henares, une petite ville à une trentaine de kilomètres de Madrid. Son père médecin ou chirurgien a de la peine à faire vivre sa famille et doit changer souvent de domicile pour fuir ses créanciers.
De ce fait, Miguel reçoit une éducation assez peu suivie. On ne sait trop quelle formation il a eu, quels établissements il a fréquentés, et les hypothèses proposées, comme les universités d’Alcalá et celle de Salamanque, n’ont pas été confirmées.
En 1566 il est à Madrid et on a de lui trois poésies, ses premières manifestations littéraires, en hommage à la défunte reine Élisabeth de Valois, troisième épouse de Philippe II, alors roi d’Espagne.