Carlos Idibouo est une personne dont l’identité ne se conforme à aucun genre. Pour dépasser la dichotomie homme-femme, Carlos utilise le pronom non-binaire et pluriel «iels».
Iels sont donc un militant LGBTQ à Toronto, et son portrait est exposé au Daniels Spectrum depuis le 10 mai et jusqu’au 31 juillet, dans le cadre de l’exposition Am I Wrong To Love?, présenté par l’organisme JAYU.
JAYU est un organisme qui cherche à éduquer le public sur les droits de la personne à travers l’art. Les jeunes défavorisés de leur programme iAM ont photographié des réfugiés LGBTQ, dont les portraits et les récits composent l’exposition.
FrancoQueer a été un des organismes contactés par JAYU pour recruter des réfugiés. Le président de FrancoQueer, Arnaud Baudry, a fait suivre le message à ses membres, parmi lesquels six se sont portés bénévoles. Carlos Idibouo, réfugié ivoirien, était de ce nombre.
Un «oasis de paix»?
Félix Houphouët-Boigny, le premier président de la Côte d’Ivoire, appelait son pays un «oasis de paix». «Il y a beaucoup de personnes dans la sous-région qui viennent se réfugier en Côte d’Ivoire parce que, dans leur pays, ce n’est pas aussi sécuritaire», raconte Carlos.