Caribana au ROM: aux racines du rythme

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Publié 29/07/2008 par Khadija Chatar

Le Musée royal de l’Ontario (ROM) présente jusqu’au 1er août Aux racines du rythme, une exposition associée au festival Caribana. Soixante-dix œuvres réalisées par vingt-quatre artistes qui ont tous pour dénominateur commun un seul et même poème.

«Pour réunir tous ces artistes, je leur ai demandé de s’inspirer de l’un de mes poèmes intitulé Aux racines du rythme. Mon objectif était de produire une exposition qui par son esthétique relierait notre passé à notre avenir. Pour cela, je me suis attachée à documenter la richesse de notre culture et de notre patrimoine et à la faire connaître au public», explique Joan Butterfiel, la conservatrice de l’exposition.

Une explosion de couleurs, donc, où des coups de pinceaux précis et puissants sont de rigueur et où les traits saccadés stimulent l’esprit et donnent du rythme que l’on croirait presque entendre la musique sortir de ces œuvres. Rien de tel pour bien chauffer la foule avant le fameux défilé annuel Caribana qui aura lieu le week-end des 2 et 3 août au Lakeshore Ouest.

«Le festival Caribana est l’une des festivités les plus importantes et les plus spectaculaires de Toronto et le ROM est ravi d’avoir été invité à présenter l’exposition d’œuvres d’art de cette année», déclare William Thorsell, directeur général du ROM.

«Nous sommes impatients de travailler avec les organisateurs du Caribana et d’accueillir des visiteurs du monde entier afin qu’ils puissent admirer les œuvres contemporaines d’artistes afro-canadiens», poursuit-il.

Des visiteurs venus d’un peu partout, c’était déjà le cas lors de l’ouverture de l’exposition. Quelques touristes américains et européens étaient présents pour découvrir les œuvres «rythmées» situées au 3e étage du bloc central du musée.

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Une ambiance festive dans le ROM donc avec un tourbillon de couleurs où les artistes ont laissé libre cours à une imagination débordante.

L’œuvre la plus typique de cet esprit entraînant est certainement, Visual Rythm, d’Anna-Maria Dickinson. Cette danse des flammes montre des femmes noires aux jupes larges et colorées qui se déhanchent dans une danse enflammée.

Une autre peinture plus subtile, Bermuda Gombey, de Barbara Dillas, réunit musique et nature. Les masques de ces danseurs des Bermudes apparaissent dans une cascade d’eau aux mouvances rythmées afro-caribéennes. «Ma peinture représente une séquence de couleurs et de beauté de ces maîtres danseurs que sont les Gombeys», précise l’artiste.

Plus que quelques jours pour découvrir cette exposition ensoleillée offerte par le ROM. Le musée qui inaugure, par la même occasion, ses fins de semaines ROMjeunes qui dureront tout l’été avec des activités amusantes et diverses pour combler petits et grands.

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