Il fallait bien que j’aborde le sujet un jour ou l’autre. Avec la popularité sans cesse croissante des blogues, il devient nécessaire de s’intéresser aux aspects linguistiques de ce phénomène du web.
D’abord une mise en contexte, histoire de s’assurer que tout le monde sait de quoi ont parle. Les blogues sont définis par l’Office québécois de la langue française comme étant des sites web évolutifs, ayant la forme d’un journal personnel, daté, au contenu antéchronologique et régulièrement mis à jour, où l’internaute peut communiquer ses idées et ses impressions sur une multitude de sujets, en y publiant, à sa guise, des textes informatifs ou intimistes, généralement courts, parfois enrichis d’hyperliens, qui appellent les commentaires du lecteur.
Liberté éditoriale
C’est un peu longuet comme définition, mais ça fait le travail. Beaucoup de chroniqueurs, d’artistes, de politiciens, de personnalités connues ont leur propre blogue. On trouve aussi des spécialistes dans différents domaines: automobile, vins, décoration, voyages, etc. Ou encore, tout simplement, des internautes qui ont des trucs à dire.
Le blogue se caractérise par sa facilité de publication, sa grande liberté éditoriale et sa capacité d’interaction avec le lectorat.
Blogue en français, blog en anglais
L’Office québécois de la langue française a proposé le terme «blogue» en 2000. Il s’agit d’une forme francisée de «blog», qui imite en quelque sorte la forme de «bogue». Le terme vise à remplacer les mots anglais «weblog» et «blog». Depuis qu’il est accepté, le terme «blogue» a permis, nous dit l’OQLF, la création de plusieurs dérivés, dont «bloguer», «blogueur» et «blogage».