Selon la revue Nature, un article devrait bientôt paraître, donnant des détails sur la naissance d’un autre bébé à trois parents, en Chine celui-là. Le 13 octobre, des chercheurs ukrainiens ont annoncé que deux naissances étaient attendues pour le début de 2017.
Il semble donc que le débat éthique que plusieurs espéraient en septembre sera très en retard sur l’actualité quand il aura finalement lieu.
On parle de «trois» parents parce qu’une deuxième femme a fait don d’une partie minime mais essentielle de son bagage génétique — les gènes mitochondriaux — afin de remplacer les gènes défectueux de la mère.
Le terme «bébé à trois parents» déplaît toutefois aux généticiens, parce que la contribution de ce «troisième parent» est mince — seulement 37 gènes sont encodés par la mitochondrie, contre quelque 25 000 apportés autant par le père que par la mère biologique.