Avec Louise Pitre: quand les robes racontent leurs souvenirs

À Toronto dans Love, Loss and What I Wore

Louise Pitre
Partagez
Tweetez
Envoyez

Publié 20/07/2010 par Guillaume Garcia

La célèbre comédienne Canadienne, prix Tony pour son rôle dans Mamma Mia à Broadway, revient à Toronto pour une pièce de Nora and Delia Ephron, Love, Loss and What I Wore, tirée du livre de Ilene Beckerman. Une femme, créatrice, se remémore sa vie en passant en revue les robes qu’elle a dessinées tout au long de sa carrière. La robe de mon mariage, la robe de ma rencontre avec un tel… Louise Pitre tient le rôle d’Ilene Beckerman et nous en dit un peu plus sur la pièce au cours d’une entrevue réalisée montre en main.

Contactée il y a quelques mois par Michael Rubinoff, le producteur de la pièce, Louise Pitre a rapidement lu le texte et a répondu tout aussi rapidement: «Oui je le fais, ça serait le fun».

En répétition depuis mardi 13 juillet au Panasonic Theatre, elle a rencontré ses collègues dans la pièce, Paula Brancati, Mary Walsh, Andree Martin et Sharron Matthews. «Je suis Ilene Beckerman, la fille qui a écrit le livre. Elle parle toujours de vêtements et chaque robe parle d’un temps», explique la comédienne. Parmi les sections qu’elle joue, Louise Pitre a une petite préférence pour celle où Ilene regarde sa petite-fille de quatre ans jouer dans les boites de ses vieilles robes et se demande si l’enfant souviendra d’elle.

Elle espère aussi que la petite fille se trouve belle dans ces robes parce que c’est le plus important. Parti d’un livre qui devait rester dans les mains familiales, Ilene Beckerman a connu le succès et voit aujourd’hui son livre mis en scène à New-York et maintenant Toronto.

Cette réussite peut largement être mise sur le dos de l’identification du public à une ou des parties de l’histoire qu’elle raconte, des souvenirs qu’elle fait défiler.

Louise Pitre ne voulait pas donner trop d’indices sur la pièce à son mari mais quand celui-ci s’est pris à raconter ses histoires de «jacket de cuir» qu’il avait dans sa jeunesse, elle lui a dit: «C’est exactement de ça que parle la pièce.»

Publicité

Grande collectionneuse de vêtements, Louise Pitre précise ce souvenir de comment elle était habillée et ce qu’elle a mangé lorsqu’elle repense à un moment qui l’a marqué.

«Je me souviens la première belle robe que ma mère m’a achetée pour mon premier récital. Je me souviens aussi de celle que l’on n’a pas achetée! Elle était moins chère et je faisais semblant de l’aimer. Mais ma mère l’a vue et m’a acheté la plus chère», sourit la pianiste de formation. Voilà le genre d’anecdotes que vous pourrez retrouver dans Love, Loss and What I Wore au Panasonic Theatre sur Yonge et Isabella du 16 au 4 septembre.

À noter que Louise Pitre fait partie de la première distribution et que celle-ci change toute les quatre semaines, vous n’avez que jusqu’au 7 août pour voir Louise Pitre sur scène.

www.lovelossonstage.ca

Auteur

  • Guillaume Garcia

    Petit, il voulait devenir Tintin: le toupet dans le vent, les pantalons retroussés, son appareil photo en bandoulière; il ne manquait que Milou! Il est devenu journaliste, passionné de politique, de culture et de sports.

Partagez
Tweetez
Envoyez
Publicité

Pour la meilleur expérience sur ce site, veuillez activer Javascript dans votre navigateur