Antoine Gaber, les pinceaux du cœur

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Publié 31/05/2011 par Marie-Dominique Dubois

D’un côté, il y a l’artiste peintre impressionniste, l’autodidacte dont l’unique source d’inspiration reste la beauté de la nature… De l’autre côté, il y a le chercheur en cancérologie!

Antoine Gaber conjugue ses deux carrières, et ce depuis une quinzaine d’années. Né en Égypte en 1957, l’artiste est arrivé à l’âge de cinq ans au Canada.

Tout d’abord à Montréal où il effectue des études de recherche en génétique et biologie moléculaire avant de s’installer à Toronto. «J’ai travaillé dans l’industrie pharmaceutique et dans le développement de médicaments pour le traitement du cancer», raconte-t-il.

«Mais dans la famille, nous sommes tous des artistes».

Dès l’âge de huit ans, Antoine Abugaber de son vrai nom se lance dans la photographie, trente ans plus tard, il peindra sa première toile, reprenant L’Orchestre de l’Opéra, d’Edgar Degas, une peinture représentant les musiciens de l’Orchestre.

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Au fil des années, Antoine Gaber développe des techniques de superposition et des mélanges de couleurs qui lui sont propres. Avec toutefois une inspiration impressionniste qu’il revendique.

«J’aime beaucoup Claude Monet, j’utilise les mêmes teintes de couleurs.» Résultat, ce sont des paysages en pleine nature peints sur place ou à partir de photos, des floralies, mais peu de portraits.

Des vues de la Ville Reine depuis les îles de Toronto, en passant par des endroits paisibles de l’Ontario, ou des paysages des Maritimes. Bref, une peinture relaxante, une porte ouverte vers l’imagination et le rêve. «Peindre est une échappatoire, une oasis de paix», décrit Gaber.

Mais pour le peintre il s’agit surtout de mettre son talent au profit de son programme «Passion pour la vie», créé en 2004 pour lutter contre le cancer. Objectif: recueillir des fonds grâce à la vente de ses peintures lors d’expositions internationales, à l’image de celle organisée au Grand Palais à Paris, en 2008, sous l’égide de la société des Artistes indépendants, dont les bénéfices ont été reversés à l’Institut Curie.

«Je donne aussi des conférences à travers l’Ontario pour augmenter la conscientisation du cancer. Par exemple, je me suis déplacé à l’Association des femmes francophones en Ontario», souligne Antoine Gaber.

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Enfin, l’artiste peintre a élargi sa palette de compétences: il est aussi photographe et il a créé récemment une toute nouvelle technique de photographie numérique.

Une exposition se tiendra à Toronto l’an prochain, dès l’automne, à la galerie de l’Université de Guelph-Humber à Toronto au 207 blvd Humber College.
www.antoinegaber.com

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