Annie Gaudreault redonne la forme aux Torontoises

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Publié 30/01/2007 par Ève Pavesi

Grande, fine, dynamique à l’allure de meneuse, Annie Gaudreault a le profil parfait de la sportive. Depuis l’année dernière elle est l’entraîneuse en chef des JeansMarines, un organisme créé à Toronto il y a 5 ans par la docteure Jean Moreno qui encourage les femmes à être actives et à courir un marathon.

Née au Québec, Annie passe toute son enfance dans une petite banlieue de Montréal. Ce n’est qu’en 1993 à la fin de ses études universitaires qu’elle débarque à Toronto pour travailler dans une entreprise de design. «Je voulais découvrir d’autres cultures et améliorer mon anglais mais mon rêve était d’aller aux États-Unis.»

Sa première année dans la Ville-Reine se révèle assez difficile, la jeune Montréalaise a beaucoup de mal à s’adapter à la culture de la région qu’elle trouve très différente de la sienne. Puis un nouveau travail et de nouvelles relations l’aident à avoir un regard plus positif sur la ville. C’est donc naturellement qu’elle décide de revenir habiter à Toronto après avoir vécu un an à Boston. Elle décide alors de créer sa propre entreprise de branding-design qui conçoit des images de marques, emballages alimentaires et sites web. «Toronto regroupe beaucoup de clients potentiels et de talents.»

Annie devient membre des JeansMarines en 2004 et court son premier marathon la même année. «JeansMarines m’a permis de rencontrer beaucoup de gens et cela m’a aussi beaucoup aidé à m’adapter à mon nouveau mode de vie, plus stressant qu’au Québec.» L’organisme qui donne la chance à certains de ses membres de devenir entraîneur à leur tour, remarque vite sa motivation ainsi que son implication.

Elle est donc recrutée en 2005 comme co-entraîneure puis devient entraîneure en chef l’année suivante. En plus d’entraîner un groupe de femmes en endurance, Annie doit créer des programmes adaptés à la clientèle. La plupart sont des femmes ordinaires qui ont eu des enfants et qui n’ont jamais fait d’exercice. «Il y a un besoin réel pour ce genre d’organisme aujourd’hui. Avec les pressions sociales concernant l’apparence physique, les femmes veulent s’occuper de leur santé dans un contexte qui répond à leurs besoins.»

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Le programme des JeansMarines couvre tous les aspects autour de l’entraînement, que ce soit au niveau de la nutrition, des vêtements, chaussures ou encore du côté psychologique et social. Pour cela, Annie fait appel à des spécialistes qui présentent des informations claires et faciles à comprendre pour que les membres accomplissent leur but sainement, en sécurité et en y prenant du plaisir.

Le programme de neuf mois, qui prépare les femmes à courir le marathon des Marines organisé à Washington tous les derniers dimanches d’octobre, leur permet aussi de s’amuser et d’échanger leurs histoires personnelles. «Les membres de JeansMarines viennent de tous les milieux et de différentes cultures, ce qui est très enrichissant. Il y a quelques Franco-Ontariennes ce qui me permet de parler français de temps en temps.»

Même si toutes les femmes ne réussissent pas à finir le marathon ou n’en courent plus par la suite, elles deviennent les avocates de la santé, de la forme physique et du changement. Un rôle primordial pour pallier au problème d’obésité des prochaines générations. «J’ai vu des JeansMarines finir le marathon devant leurs enfants, c’est formidable promouvoir l’activité physique de cette manière.»

Pour plus de renseignements: www.jeansmarines.com

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