Les statues de pierre grimacent de part et d’autre de la voie royale. Un fin crachin tombe sur les éléphants qui sortent de la porte sud d’Angkor Thom et ramènent les visiteurs à leur véhicule. Joyaux du Cambodge, la Grande Cité, Angkor Thom (construite sous le roi Jayavarman VII, 1181-1220) et Angkor Wat (chef d’œuvre de Suryarman II, 1113-1150) recèlent des mystères et des splendeurs qui laissent aujourd’hui encore rêveur.
Angkor Thom située à deux kilomètres de la rive droite de la rivière Siem Reap est une ville carrée de trois kilomètres de côté ceinturée de remparts de huit mètres de haut et bordées de douves sur lesquelles on peut glisser en barque de bois décorées, le temps d’une promenade hors du temps.
Chacun des quatre murs est percé d’une porte monumentale agrémentée d’un immense visage appartenant à l’un des quatre grands rois du panthéon hindouiste. Les temples et monuments d’Angkor Thom sont de toute beauté.
La Terrasse des éléphants du palais royal impressionne par sa grandeur et la finesse de certains de ses reliefs.
Du temple Baphuon, montagne à la forme d’un Bouddha couché, se dégage une poésie que la végétation reptilienne vient magnifier.