Ambiance du tonnerre avec les élèves!

Salon du livre de Toronto 2008

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Publié 07/10/2008 par Khadija Chatar

Le Salon du livre de Toronto aurait pu être «plate» sans le débarquement d’une ribambelle d’élèves du primaire et du secondaire! Bien que le roulement de tambours de l’ouverture officielle n’ait résonné que vendredi, l’ambiance était déjà à son comble jeudi avec les nombreuses petites têtes qui affluaient au Pavillon Reine-Elizabeth du Parc des expositions (CNE).

Jeudi, nombreuses étaient les activités adressées aux jeunes. Parmi elles, il y avait les ateliers-jeunesse, très intéressant et instructif. On y apprenait sans même sans rendre compte. Au total, il y avait quatre sessions de cinq ateliers animés par des écrivaines et écrivains.

Le plus hilarant était, sans conteste, celui de l’inimitable et infatigable Marc Scott. Cet homme a provoqué des rires aux éclats avec les anecdotes de sa fille Sandrine qui n’aimait plus aller à l’école parce que ses camarades la surnommaient «Sandrine la sardine!».

Ensuite, afin de nous enseigner la différence entre légende et conte, il nous a raconté l’histoire du «bonhomme sept heures». Il nous a aussi appris que cette dénomination était une déformation phonétique de «bones setter». «C’est en fait ce que l’on appelait le ramancheur, celui qui remettait en place les os quand on avait un accident, d’où le nom en anglais bones setter», a expliqué Marc Scott.

Aurélie Resch était aussi présente au Salon du livre où elle a animé un atelier intitulé L’Interligne et dans lequel elle nous a révélés les clés qui permettent de construire les personnages principaux et secondaires dans un livre.

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Une petite leçon qui nous a permis de comprendre que devenir écrivain n’était pas une mince affaire! «Il faut créer une biographie à son personnage!», s’écriait-elle dans le vacarme assourdissant du Salon du livre. «Votre héros, est-il orphelin? A-t-il des frères et sœurs? A-t-il des supers pouvoirs?…» demandait-elle à son auditoire. Des questions auxquelles, il est important de répondre sans pour autant retrouver les réponses inscrites comme telles dans les pages de son roman, nous apprenait-elle.

Pendant que certains se décidaient sur l’identité de leurs superhéros, deux jeunes élèves se sont levées pour noter au tableau les caractéristiques d’une héroïne imaginaire. «Elle a 100 000 yeux, elle est bête et elle se déplace avec une fusée!» C’est ce qu’on lisait dans un français impeccable, qui témoigne de l’excellent travail fourni par nos enseignants.

Sinon, au même atelier, on pouvait aussi rencontrer Steve, 13 ans, de l’école Sainte-Margueritte d’Youville. Il vous aurait dit sans hésiter que lui, ce n’est pas seulement UN mais TROIS héros qu’il a:Garfield, Cédric et Archie. Il vous aurait appris aussi que quand il sera grand, il sera un grand joueur de foot, un grand écrivain et encore autre chose, mais qu’il ne s’était pas encore décidé.

Les autres enfants ont également pu assister à différents spectacles. Il y avait de la musique avec Njacko Backo et Geneviève Cholette suivie des mimiques burlesques, à vous plier en deux, de François-Guillaume Leblanc.

Mais le Salon du livre, c’était aussi des dizaines de stands de maisons d’éditions, de médias, d’associations et autres. Et des livres pour jeunes, il en pullulait! Nombreuses étaient les belles reliures colorées sur les étagères.

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Robin et ses copines de la 6e année étaient contentes de trouver leur série favorite Cher journal. «Ça traite de différentes époques», disaient-elles. Sa copine Sylvia qui a emménagé de Montréal, récemment, adorerait la lecture, selon Patricia et Julie. «Moi, j’aime écrire et les histoires de Cher journal me donnent plein d’idées», précisait Robin en arborant sa dernière acquisition, Un océan nous sépare.

Plus loin, Alexandra et Emma, de la 4e année, éprouvaient toutes les difficultés du monde à choisir entre Max n’en fait qu’a sa tête et Le chien de Max et Lili est mort des éditions Ainsi va la vie, même si Emma était aussi assez tentée de prendre Lili a un chagrin d’amour.

Utina, Jane et Dorian, en 5e année à Gled Hill, étaient toutes contentes de pouvoir rencontrer leur héros, la grosse souris Geronono Stilton. Il était venu, au Salon du livre, sans ses camarades d’aventures Téa, Traquenard et Benjamin.

Les trois filles étaient impatientes que la grosse souris à la longue moustache et au museau pointu signe Opération sauvetage et Le karaté, c’est pas pour les ratés que les trois copines avaient achetés. Katheleen, en 7e année à l’école John English, était là aussi. Kathleen qui rêve de devenir patineuse artistique et de participer aux Jeux olympiques, lorsqu’elle sera grande, éprouvait toutes les peines à choisir entre Et nos rêves et Nos plus grands défis des éditions Le club des babysitters.

Le Salon du livre de Toronto c’était plus que des livres, c’était aussi l’occasion pour les enfants d’oublier le pupitre, le tableau et les leçons quotidiennes pour une sortie différente et ô combien amusante en ce début d’année scolaire.

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