Plus sécuritaire que jamais et fastueusement moins chère depuis la grande récession américaine et la hausse du huard, la ville de New York est un aimant herculéen. Il y a plusieurs longs week-ends dans l’année, mais c’est le week-end de Pâques qui rappelle le plus l’attrait constant de New York.
Certes, il faut seulement une heure d’avion pour atteindre New York. Mais la rareté des vols disponibles et la force de la demande gonflent les prix. Depuis quelques années, Porter Airlines va à New York (Newark) directement de Toronto, mais il faut réserver très à l’avance sinon les prix demeurent élevés.
L’autobus ou le train
Le service de Greyhound sur New York va de pénible à atroce à cause de ses chauffeurs impatients et de ses routes criblées d’arrêt sur un trajet déjà interminable. Mais le pire, c’est l’arrêt aux douanes américaines et canadiennes: tous les passagers doivent descendre avec tous leurs bagages, faire la file devant les douaniers, attendre en meute et remonter tous en même temps.
Certes, le prix et la fréquence des trajets font les beaux jours de l’autocar, mais c’est un parcours du combattant réservé aux démunis et aux mal pris.
Départs le matin, arrivées en soirée… c’est long longtemps. Amtrak compense la lenteur du trajet par des prix très bas. Et ce n’est vraiment pas stressant, car ce sont les douaniers qui montent dans le train…