Le 2 avril est la journée mondiale de la sensibilisation à l’autisme. En 2020, lors de la fermeture des classes à cause de la covid, le Montréalais Anthony Antoniou a écrit Le gros problème de Noah, un album inspiré par le statut d’autiste de son jeune frère Constantin. Anthony n’avait alors que 14 ans.
Comme on le sait, le cerveau d’une personne autiste fonctionne différemment.
Selon l’Organisation mondiale de la santé, pour qu’un diagnostic soit posé, il faut que des anomalies soient présentes dans le développement du langage et la communication verbale et non verbale, dans les interactions sociales et dans un choix de loisirs hors du commun, en raison d’un sens de la perception et d’un traitement de l’information particulier.
Ton amusant mais situation compliquée
L’auteur crée le personnage Noah qui veut jouer avec son frère Gabriel. Le tout est raconté sur un ton amusant, près du quotidien, avec des illustrations touchantes et colorées de Baptiste Amsallem, qui évoquent la simplicité et la candeur de l’enfance.
Comme Noah aime jouer au hockey, aller à la piscine et faire des casse-têtes, il propose ces divertissements à son frère. Chaque fois, il rencontre un grooos problème! Rien ne fonctionne.