Vous le savez peut-être: dans la vie de tous les jours, je suis journaliste au quotidien Le Nouvelliste de Trois-Rivières. Depuis quelques mois, j’occupe en fait la fonction de chef de pupitre. En gros, je supervise le montage des pages du journal, en déterminant notamment l’espace qu’occuperont les différentes nouvelles. C’est une bonne responsabilité.
Le chef de pupitre a aussi la responsabilité de donner le feu vert pour l’envoi final de chacune des pages à l’impression.
Il faut donc s’assurer que les textes sont intégraux et qu’il n’y a pas de portions escamotées, que les titres conviennent, que les photos sont les bonnes et, surtout, qu’il n’y a pas de fautes d’orthographe, de grammaire ou de typographie.
Le chef de pupitre, bien souvent, devient la personne vers qui les pupitreurs se tournent lorsqu’ils ont une hésitation orthographique ou syntaxique.
Ainsi
Il y a quelques semaines, nous avons eu tout un débat sur l’utilisation du mot «sic».