Accompagner, diffuser, outiller, partager et transformer les milieux scolaires avec l’intelligence artificielle (IA), c’est ce qui se cache derrière l’acronyme ADOPT – IA Lab, soutenu par l’Université de l’Ontario français (UOF) grâce au fonds de recherche du corps professoral. Il est question d’un laboratoire de recherche destiné à l’étude d’une adoption optimale de l’usage de l’intelligence artificielle générative (IAG).
C’est lors d’une rencontre virtuelle organisée le 25 août, qui a réuni plus de 70 enseignants, chercheurs, conseillers pédagogiques, étudiants ou simples curieux en matière d’intelligence artificielle en éducation, qu’ADOPT – IA Lab a levé le voile sur le contenu de son site internet. Objectif déclaré: accompagner les membres du secteur éducatif franco-ontarien dans l’élémentaire et le secondaire à l’utilisation de l’IAG.
«À travers ce laboratoire, nous voulons répondre à plusieurs priorités urgentes auxquelles font face les écoles élémentaires et secondaires de langue française en Ontario», déclare Alice Fomen, professeure adjointe à l’UOF et spécialiste en technologies éducatives.
L’Ontario à la traîne
Il faut dire que le sujet vaut son pesant d’or en Ontario. En effet, selon cette spécialiste, la province enregistre un grand retard dans le domaine.

«En comparant avec le cadre qu’offre le ministère de l’Éducation québécois, on se rend compte du retard que l’Ontario connaît dans ce domaine. Certes, il existe plusieurs outils pour baliser l’usage des IA, mais il n’y a pas encore de cadres qui permettent de voir comment l’enseignant peut développer ses compétences numériques en lien avec les IAG. C’est pour cela qu’on veut participer à la création de ce type de cadres.»