Le Conseil scolaire Viamonde poursuit le ministère de l’Éducation de l’Ontario en Cour supérieure de justice pour l’obliger à financer l’achat d’un terrain dans l’Est de Toronto afin d’y établir une école élémentaire francophone.
Viamonde cible le quartier riverain Birchcliffe-Cliffside, qui s’étend de part et d’autre de Kingston Road, à l’Est de Victoria Park.
«Violation flagrante» d’un droit fondamental
Selon le document déposé en Cour supérieure, le gouvernement «porte atteinte au principe constitutionnel non écrit du respect et de la protection de la minorité franco-ontarienne».
On fait référence ici à la Charte canadienne des droits et libertés. Son article 23 «garantit un droit à l’instruction dans la langue de la minorité et exige que cette instruction soit de qualité réellement équivalente à celle offerte à la majorité».
L’action en justice est pilotée par le vice-président de Viamonde, Benoît Fortin, qui est aussi le vice-président du Conseil, accompagné de trois parents d’élèves: Pascale Thibodeau, Béatrice Lego et Thomas Guillot.