Imaginez être pris dans une file d’attente pendant neuf mois. Et pendant ces neuf mois, vous subissez peut-être des préjudices financiers et psychologiques, du harcèlement, des abus, ou vivez dans des conditions dangereuses. Cette file d’attente, c’est celle de la «moribonde» Commission de la location immobilière de l’Ontario (CLI).
Il y a huit mois, Le Droit a partagé le témoignage de Denise (qui demande que l’on garde son identité secrète), une sexagénaire d’Ottawa qui attendait depuis un an sa date d’audience à la CLI.
Celle-ci disait avoir vécu du harcèlement et des gestes abusifs de la part du propriétaire du logement qu’elle occupait, à Nepean, et jugeait avoir été victime de sexisme et d’âgisme.
Denise racontait que naviguer à travers le processus de la CLI était si pénible et que les temps d’attente au téléphone étaient si longs que c’était «presque devenu comme un emploi à temps plein» pour elle.
Ce n’est toujours pas fini
«Ce n’est pas fini», a-t-elle indiqué au Droit, au bout du fil, cette semaine.