Passionné de montagne, l’alpiniste Jean-François Dupras espère hisser sur le toit du monde la cause de la santé mentale canadienne, tandis que Meaghan Carney, psychothérapeute et skieuse de l’extrême, éveille les consciences.
Alors que la plupart d’entre nous restons au chaud pendant l’hiver canadien, Jean-François Dupras, lui, continue son entraînement à Canmore, au pied des Rocheuses. «Ces premiers mois d’hiver, je me suis laissé aller, mais depuis janvier, c’est parti!»
Au programme, quatre séances d’entraînement (musculation, étirement, yoga, méditation) et 700 m de dénivelé hebdomadaire pour atteindre le sommet de l’Everest l’année prochaine et récolter de nouveau des fonds pour appuyer des organismes pour la santé mentale.
7 km en 55 minutes
Ha-ling peak, un sentier de 7 km, ce n’est pas le toit du monde, mais c’est pour lui une ascension parfaite pour débuter.
«Même en hiver, il y a peu de risques, je fais cela en 55 minutes, et je me concentre sur ma respiration», admet-il en souriant. Il ajoute que d’ici l’été, il devra effectuer 24h de randonnée sans arrêt, «l’équivalent d’une ascension du sommet [de l’Everest] depuis le dernier camp de base et le retour le plus bas possible».