La relation père-fils est souvent pleine de contradictions, de tensions ou d’incompréhension. Claude Guilmain a vécu une relation hors de l’ordinaire qui l’a poussé à écrire Comment on dit ça, «t’es mort», en anglais? Son texte a d’abord été adapté pour la scène par Louise Naubert et joué en 2009. Trois ans plus tard, les Éditions L’Interligne publient non pas l’adaptation théâtrale, mais le récit poétique original.
En septembre 2005, Claude Guilmain perd son père. Trois semaines plus tard, il voit mourir son grand frère.
«Deux hommes davantage absents que présents», écrit Louise Naubert dans la Postface.
Elle ajoute que «Comment on dit ça, “t’es mort”, en anglais? est le fruit d’une écriture quotidienne, d’une écriture spontanée et non linéaire où se dévoilent de profondes blessures.»
Le texte de Claude Guilmain est une «mise en abyme» dans laquelle il cherche une réponse à l’éclatement familial, à la douleur que lui apportait le deuil d’un frère et d’un père qui lui auront été, en somme, inconnus.