À la fraîche dans la péninsule Bruce

De l'eau, des plages et des forêts: la péninsule Bruce.
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Publié 20/09/2016 par Aurélie Resch

Il reste encore de belles semaines pour s’évader dans la fraîcheur de la péninsule Bruce, qui s’enfonce dans le lac Huron à quatre heures de route de Toronto.

Loin de la chaleur étouffante des villes, dans le silence de ses sentiers et au bord de ses eaux transparentes, cette région de l’Ontario invite à la douceur.

En forêt

Je me souviens m’être trouvée seule sur les sentiers forestiers de la Bruce en plein été. Il est vrai que le domaine est immense, mais la destination étant tellement prisée que je ne m’attendais pas à cette douce tranquillité sur le sentier de randonnée le plus ancien et le plus long du Canada.

Une véritable plongée dans un poumon vert. Les odeurs de sève et de terre se mêlent agréablement tandis qu’une variété d’arbres impressionnante joue les chapeaux d’été et nous protège du soleil.

Des kilomètres de promenade m’offre le loisir d’observer oiseaux et d’espérer rencontrer biches et ours. Ce sera plutôt un face à face surprenant avec un serpent à sonnette (le seul endroit du Canada où on peut en rencontrer, apprendrais-je plus tard) qui me persuadera de ne pas m’avancer plus loin dans les bois.

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Qu’importe, quelques heures résument une expérience d’une ou plusieurs journées pour les passionnés de randonnée en forêt (le festival annuel du Peninsula Hiking vous donnera plein d’idées et d’itinéraires pour explorer le coin).

Il y a beaucoup de plaisir à marcher en sous-bois comme sur des sentiers plus sinueux. Les marches varient d’un endroit à l’autre sur le chemin mais l’expérience d’immensité et de bien-être reste la même.

Au bord de l’eau

J’aime autant l’eau que la forêt. Je pense même avoir un faible pour les surfaces miroir sous le soleil ou caressées par le rayon de lune. La palette de bleus du lac Huron d’un côté et de la Baie Georgienne de l’autre n’en finit pas de m’émerveiller.

Encore une fois, l’immensité rend humble. Ou peut faire perdre la tête.

À vous de cibler selon vos goûts la partie à explorer. Pour ma part, Tobermory remporte la palme. Formations rocheuses aux formes curieuses, épaves englouties, eaux cristallines, j’ai de quoi dans ce coin de paradis ontarien satisfaire mes sens.

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Marcher (encore) en surplombant les eaux turquoise, entre conifères et roches blanches avant de plonger dans le bleu et la fraîcheur. Les plages de galets offrent une clarté des eaux que ne permettraient pas des plages de sable et permettent de tester son adresse au ricochet.

Pour ceux qui disposent d’un kayak, la péninsule est à vous et c’est certainement l’un des plus beaux moyens d’exploration. Pour les plus paresseux, des tours en bateaux vous amènent découvrir les différentes criques sans effort ainsi que les lieux réputés pour les épaves.

À vos masques et tubas! Il n’y a pourtant pas besoin d’artifice pour se laisser séduire par cet endroit plus grand que nature. Tout autour de vous est paysage à couper le souffle. La Tête du lion vous renvoie à votre enfance… Combien de temps cette légende contempla l’horizon en attendant le retour de ses semblables ?

Mystères engloutis au fond du lac, serpents cachés au cœur des bois qui bruissent de milles histoires, formations rocheuses laissant rêveurs, couchers de soleil éblouissants… Avez-vous encore besoin de plus pour prendre la route?

Auteur

  • Aurélie Resch

    Chroniqueuse voyages. Écrivaine, journaliste, scénariste. Collabore à diverses revues culturelles. Réalise des documentaires pour des télévisions francophones. Anime des ateliers d’écriture dans les écoles, les salons du livre et les centres culturels.

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