Tenez-vous prêts! Du 9 au 23 novembre, 28 longs-métrages et 6 courts venus des pays membres de l’UE seront projetés au cinéma Le Royal sur la rue College lors du 13e festival du film de l’Union Européenne. Hormis les jours de l’ouverture et de clôture, ou seule une œuvre sera projetée, les séances auront lieu, comme pour les précédentes éditions, deux fois par jour, à 18h et à 20h30.
Pour ceux qui ne connaissent pas le festival, L’Express a rencontré Jérémie Abessira, le directeur, qui nous en a expliqué les buts et fonctionnements: «Il s’agit bien sur de promouvoir l’UE comme partenaire culturel, ainsi que la diversité des pays membres, lors d’un évènement inclusif qui expose les cinémas locaux.»
«Beaucoup de torontois ont un héritage européen direct et/ou sont quotidiennement confrontés à d’autres citoyens ayant un héritage européen direct», poursuit-il. «L’idée est de mettre en lumière ces différences, en soulignant l’ensemble qu’elles forment par rapport à la culture nord-américaine, dans un esprit éducatif et rassembleur. Ce n’est pas une logique commerciale, mais plutôt culturelle, de promouvoir un cinéma qui n’est pas ou très peu disponible dans les salles habituelles ici, de faire voyager les gens, leur faire comprendre pourquoi leurs collègues et amis européens réagissent différemment à certaines situations par exemple.»
Le festival a la particularité d’être gratuit. Comment réussissez-vous cela, et quelles sont les difficultés liées à cet effort?
«Pour demeurer totalement gratuit, le festival est financé en grande partie par des commanditaires, mais aussi par des instances locales comme les consulats, ambassades et agences culturelles et économiques, dont c’est le mandat de promouvoir leur pays.
C’est aussi une des rares opportunités de faire travailler les consulats ensembles, ce qui n’est pas toujours une chose très simple.