2017 marque le 30e anniversaire de l’Accord de libre-échange (ALE) signé entre le Canada et les États-Unis, devenu ALENA en 1994 avec l’intégration du Mexique. Premier accord commercial en son genre, l’ALENA représentait alors un modèle, plaçant le Canada et les États-Unis à l’avant-garde du libéralisme économique et commercial.
30 ans plus tard, le traité est plus menacé que jamais, devenu le bouc émissaire des déçus de la mondialisation.
L’ALENA a permis de créer la zone de libre-échange la plus vaste au monde. À son origine se trouve le premier ministre canadien de l’époque, Brian Mulroney, qui signera en 1987 l’ALE entre le Canada et les États-Unis. Le traité visera à éliminer les droits de douane dans la circulation des biens et des services.
L’heure du bilan
L’accord de libre-échange a rempli sa promesse d’un point de vue commercial et économique.
Le commerce trilatéral a plus que triplé en valeur depuis 1993 pour atteindre 1000 milliards $ américains en 2015, et près de 80% des exportations de marchandises canadiennes sont aujourd’hui destinées aux États-Unis et au Mexique.