007: l’expo la plus cool en ville

Le cinquantenaire des films de James Bond au TIFF Bell LightBox

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Publié 06/11/2012 par Guillaume Garcia

Bond… James Bond. On ne présente plus l’espion le plus célèbre de la couronne britannique. D’ailleurs, il peut également se réjouir d’être l’espion le plus célèbre de la planète.

On sait qu’il aime les femmes, les gadgets, les belles voitures et les voyages, surtout s’il peut en profiter pour déjouer les complots les plus complexes de la planète. Sur terre, il a été à peu près sur tous les continents, mais ne s’arrête pas là. Sous la mer ou dans l’espace, James Bond sait aussi user de son flegme tout britannique pour mener à bien ses missions.

Et comme les messages ne s’autodétruisent pas après qu’il les a lus, on peut rassembler son histoire et la présenter au public, comme le fait l’exposition Designing 007: Fifty Years of Bond Style, au TIFF Bell LightBox.

Entre les costumes, les méchants, les casinos, les différents lieux visités et bien sûr les gadgets, l’exposition fait le tour du personnage créé par Ian Fleming. Journaliste, écrivain et espion pendant la Seconde Guerre mondiale, cet Anglais a donné naissance à la franchise la plus longue de l’histoire du cinéma.

De James Bond contre Dr. No en 1962 à Skyfall en 2012, l’agent 007 aura fait rêver plusieurs générations.

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Personnage méconnu

Alors au moment de franchir l’entrée de l’expo, à travers un tunnel représentant le célèbre canon de pistolet du générique, il faut commencer à se faire à l’idée qu’on ne connaît pas tout de son personnage fétiche. 

Tout d’abord, l’expo nous propose de jeter un oeil sur les effets personnels de 007: ses cartes de visite, son passeport, sa montre, son porte-feuille, comme si nous étions dans son bureau, qui jouxte pour les besoins de la mise en scène, celui de M., son chef au MI6, le renseignement britannique.

La secrétaire bienveillante, Moneypenny, ne doit pas se trouver bien loin!

On s’engage ensuite dans une pièce sombre ou trône une magnifique machine à écrire plaquée or, une réplique de celle qu’a utilisé Ian Fleming pour mettre en scène les aventures de son agent secret.

Personnage intriguant, l’auteur britannique se réfugiait dans sa maison en Jamaïque pour composer, jamais en plus de deux mois, ses romans.

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La première partie de l’expo nous remet en tête le contexte. Qui a écrit, et, pour ceux qui n’auraient jamais vu de James Bond, qui est 007. Ce petit rafraîchissement pris, tel un apéro, on veut ensuite voir le plat principal, qui ne devrait pas décevoir les fanatiques de l’agent au Walther PPK.

De Sean Connery à Daniel Craig

On commence avec le James Bond qui aura marqué les esprits, Goldfinger. Son or, son brillant, sa fameuse golden girl… À chaque objet présenté, on peut s’amuser à repenser aux scènes des films et ses différents comédiens: Sean Connery, Roger Moore, George Lazenby, Timothy Dalton, Pierce Brosnan et désormais Daniel Craig. 

On découvre avec quelle précision les décors, vêtements et objets ont été pensés dessinés et fabriqués, comme l’inoubliable pistolet en or, de Scaramanga dans L’homme au pistolet d’or. Un briquet, un stylo et hop voila un magnifique pistolet qui aura marqué à jamais l’imagination des spectateurs.

Avant de pénétrer dans l’antre des méchants, rien ne vaut un bon détour (qui restera peut-être l’endroit où vous aurez passé le plus de temps), par le «bureau» de Q. L’inventeur de gadgets nous aura ravis pendant des décennies avec ses roquettes qui sortent du pare-choc, ses stylos explosifs, ses montres harpon, etc. Un bon moyen de se souvenir que James Bond a toujours été dans le coup et souvent en avance, comme lorsqu’il télécommande sa voiture en se servant d’un écran tactile sur son téléphone. Steve Job était peut-être juste un fan de plus de James Bond!

Gadgets originaux

L’attaché case de 007 représente, dans l’imaginaire, une mallette fourrée de gadgets, de couteaux qui sortent des côtés, de combinaisons spéciales et d’explosifs intégrés. Le visiteur ne sera pas déçu, il n’aura jamais vu d’aussi près les vrais trucs d’époque de James Bond. La plupart sont, et c’est là le véritable tour de force, les originaux utilisés sur les plateaux de tournage.

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On versera presque une larme en revoyant la Lotus pilotée par Roger Moore, qui se transforme en sous-marin en deux temps trois mouvements. Le tout en prenant soin de préciser à sa passagère, juste avant de plonger dans l’eau: «Ne vous inquiétez pas», le sourire en coin. James Bond dans toute sa splendeur.

Le reste de l’exposition offre une piqûre de rappel sur les costumes et accessoires des différents «méchants» dans James Bond, comme Requin, que l’on retrouve dans L’espion qui m’aimait et Moonraker, et que l’on reconnaît à sa mâchoire d’acier.

Prochaine étape, le casino… où la fameuse réplique «Au shaker et pas à la cuillère» fait souvent son apparition au milieu d’hommes en costumes trois-pièces et des femmes plantureuses aux robes affriolantes.

Le casino revêt une importance particulière dans la série James Bond, puisque c’est le nom du tout premier roman de Ian Fleming (même si le film est récent) et que ce genre de lieu apparaît dans de très nombreux films, souvent comme le repaire des méchants et passage incontournable pour l’espion s’il souhaite en apprendre un peu plus. De nombreux modèles de tournage sont exposés et on peut facilement se rappeler les belles créatures (homme ou femme) qui les portaient dans les films.

En tout cas, une exposition à ne manquer sous aucun prétexte. Jusqu’au 18 janvier 2013 au TIFF Bell LightBox.

Auteur

  • Guillaume Garcia

    Petit, il voulait devenir Tintin: le toupet dans le vent, les pantalons retroussés, son appareil photo en bandoulière; il ne manquait que Milou! Il est devenu journaliste, passionné de politique, de culture et de sports.

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