On croirait qu’à 73 ans, une légende de la musique comme Robert Charlebois peut commencer à se reposer, surtout qu’il est retiré dans les Laurentides avec sa femme et son piano.
Mais non: «je n’ai jamais été aussi occupé», indique à L’Express l’auteur-compositeur-interprète pour qui rien n’a jamais été «ordinaire», et qui continue de travailler en studio, de se produire en concert et de participer à une foule d’événements publics et privés en marge de sa carrière.
Il est de retour dans la région cette semaine, avec une demi-douzaine de musiciens, ce jeudi 28 septembre au théâtre Flato de Markham et le lendemain soir au théâtre Randolph de Toronto dans le cadre du festival Francophonie en Fête.
Lui qui chantait que Toronto «fermait un petit peu trop tôt» sait bien que ce n’est plus le cas, et il a hâte de renouer avec ce public pour cette tournée Rock’Oustik, «rock et acoustique: une invention de mes publicistes».
Sur-mesure
«Je ne fais maintenant que du sur-mesure», explique Robert Charlebois: «Selon le type de scène et de salle, intérieure ou extérieure, 500 ou 5000 personnes, le répertoire sera différent et le nombre de musiciens changera.»