C’est une technique de peinture particulière qui consiste à utiliser de petites touches de couleur juxtaposées plutôt que des aplats de couleurs plus ou moins mélangées pour exécuter une œuvre d’art picturale. Cette façon de peindre s’appelle le pointillisme.
Cette manière de peindre a pu être utilisée occasionnellement par des peintres plus ou moins connus ou autochtones dans les siècles antérieurs au XIXe siècle. Le peintre paysagiste français Paul Signac (1833-19355) fait évoluer cette technique picturale en utilisant de petites taches de couleur pure juxtaposées, ce qui devient le divisionnisme ou le chromo-luminarisme.
Le divisionnisme, tout comme le pointillisme, caractérise ce que l’on appelle la peinture néo-impressionniste qui divise les couleurs en points individuels qui inter-réagissent optiquement pour former un ensemble.
Mais, à la source moderne de ces tendances artistiques se trouve Georges Seurat, «le père du pointillisme» pour reprendre l’expression d’un critique d’art.
Cet artiste qui tient une place importante dans l’art du XIXe siècle ne nous est guère familier, car il n’a pas encore fait l’objet d’une exposition dans nos musées d’art, qui ne semblent même pas détenir une de ses œuvres.