Il ne faut pas toujours prendre les comédies au sérieux et demander à leurs auteurs de nous émerveiller par leurs innovations.
L’intrigue de London Assurance (1841) de l’Irlandais Dion Boucicault, dont le père légitime était un Français, marchand de vin, n’est pas sensiblement différente de quantité de comédies des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles. C’est rassurant. On peut donc se détendre et s’amuser sans complexe.
Grace Harkaway (Sarah Topham) est une orpheline que son père a confié à son frère (James Blendick) qui deviendra son tuteur, homme généreux et compréhensible qui veille sur son bonheur.
Le hasard faisant bien les choses, la jeune fille de province rencontre un jeune homme de son âge (Adam O’Byrne) et en devient follement amoureuse. Ce coup de foudre ne doit pas être, puisque le père de Grace l’avait déjà promise à Sir Harcourt (Brian Bedford), un dandy outré qui a, en plus, trois fois son âge.
Ce vieillard de 63 ans qui n’en confesse que 40, on l’aura deviné, est le père du jeune homme. Inutile de raconter la suite. L’intérêt est ailleurs.