Quiconque a déjà examiné la façon dont la vie s’organise à l’échelle microscopique a été étonné par la précision avec laquelle se répètent des milliards d’opérations, assurant que, par exemple, nos gènes soient reproduits tel quel, d’une cellule à l’autre.
Mais en réalité, la vie semble accepter le risque de voir des erreurs se glisser… en autant que ça aille vite.
Autrement dit, l’évolution semble avoir déterminé que la vitesse était la priorité, écrivent des biologistes de l’Université Rice, au Texas, dans une analyse théorique des processus par lesquels nos cellules produisent des protéines et copient notre ADN.
Mutations = erreurs
Leur analyse, parue dans la revue PNAS, va en partie à l’encontre de la vision traditionnelle, celle d’un «copié-collé» parfait recommencé d’une génération à l’autre.