La vie préfère la vitesse à la précision

La vie semble s’organiser avec précision à l’échelle microscopique. Mais elle accepte des erreurs… en autant que ça aille vite.
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Publié 15/05/2017 par unistv

Quiconque a déjà examiné la façon dont la vie s’organise à l’échelle microscopique a été étonné par la précision avec laquelle se répètent des milliards d’opérations, assurant que, par exemple, nos gènes soient reproduits tel quel, d’une cellule à l’autre.

Mais en réalité, la vie semble accepter le risque de voir des erreurs se glisser… en autant que ça aille vite.

Autrement dit, l’évolution semble avoir déterminé que la vitesse était la priorité, écrivent des biologistes de l’Université Rice, au Texas, dans une analyse théorique des processus par lesquels nos cellules produisent des protéines et copient notre ADN.

Mutations = erreurs

Leur analyse, parue dans la revue PNAS, va en partie à l’encontre de la vision traditionnelle, celle d’un «copié-collé» parfait recommencé d’une génération à l’autre.

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Mais cette analyse rejoint aussi une autre vision traditionnelle de la biologie, celle qui dit que s’il y a des mutations qui surgissent ici et là, c’est parce qu’il y a bel et bien des erreurs qui se glissent dans le processus.

La vie n’est pas perfectionniste

Chose certaine, autant la vitesse que la précision sont deux facteurs apparus progressivement au fil des trois derniers milliards d’années, tandis que les formes de vie devenaient de plus en plus complexes.

Mais comme l’écrivent ces chercheurs, il est possible que ces deux facteurs n’aient pas progressé de manière égale. Et que, au nom de l’efficacité, il n’y ait pas que les humains qui aient compris que la volonté de produire vite finit toujours par prendre le dessus sur le perfectionnisme…

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