Peut-être que les pompes funèbres se sont trompées sur le nom du défunt, mais le Collège français a eu raison de faire confiance à ses élèves pour monter de A à Z la comédie de Jean-Pierre Martinez Erreur des pompes funèbres en votre faveur. Malgré quelques petites hésitations et une baisse de rythme vers la fin, la jeune metteure en scène de 15 ans, Anaïs Delhomelle, a de quoi être fière de l’équipe de son école secondaire.
Alban, artiste fauché et sans grand succès, organise avec sa femme Eva les funérailles de son grand-père. Mais on comprend rapidement que les pompes funèbres se sont trompées lors de l’envoi des faire-parts. D’après eux, c’est Alban petit-fils et non Alban grand-père qui vient de décéder. La famille et les amis se bousculent les uns après les autres dans l’appartement, histoire de «réconforter la veuve».
Mais le «décès» du jeune Alban mène aussi les langues à se délier et les secrets à émerger.
Après avoir lu une bonne vingtaine de pièces, la jeune fille s’est décidée pour celle de Jean-Pierre Martinez: «Je cherchais un texte comique. Le fait que Erreur des pompes funèbres en votre faveur soit en français m’a beaucoup plu et ça a beaucoup influencé mon choix, car je suis moi-même Française.»