Les dimanches 23 avril et 7 mai, les Français sont appelés aux urnes pour élire leur future présidente ou leur futur président. C’est un moment démocratique majeur pour les citoyens de l’Hexagone, mais aussi pour les Français établis à l’étranger: en Amérique du Nord, ils voteront un jour avant, soit les samedis 22 avril et 6 mai.
Cette élection mettra fin au quinquennat de François Hollande qui, en renonçant à un second mandat, a laissé la porte ouverte aux espoirs de nombreux candidats.
Il y a un an, qui aurait cru que François Fillon aurait été le candidat des Républicains, que Benoit Hamon aurait représenté le Parti socialiste, qu’Emmanuel Macron avec son nouveau parti En Marche! soit donné vainqueur dans tous les sondages, ou encore que Jean-Luc Mélenchon devienne le joker qui vient brouiller les prédictions? Personne.
Exit les Nicolas Sarkozy, Alain Juppé et Manuel Valls: le jeu des primaires a été fatal pour les condors ancestraux de la politique. En allant voter aux primaires, les citoyens ont répondu à une question simple: qui affrontera Marine Le Pen et son Front national au second tour?
2% d’électeurs hors de France
On compte environ 1,5 million de Français (3,5%) vivant hors des frontières de la France, ce qui représente 2% du corps électoral. Pour les candidats à la présidentielle, chaque vote est important.