L’Assemblée de la francophonie de l’Ontario (AFO), le Regroupement étudiant franco-ontarien (RÉFO) et la Fédération de la jeunesse franco-ontarienne (FESFO) ont réitéré le 1er mars l’importance que le gouvernement de l’Ontario s’engage à mettre en oeuvre une gouvernance universitaire «par et pour» les francophones dans l’ensemble de la province.
Leurs représentants soulignaient ainsi, en conférence de presse, le deuxième anniversaire de leur demande officielle pour la création d’une nouvelle université de langue française, tel que recommandé dans le rapport des États généraux sur le postsecondaire en Ontario français qu’ils avaient organisés l’année d’avant.
Universités bilingues
Si les trois partenaires ont exprimé leur «optimisme» de voir s’établir une université de langue française avec un premier campus à Toronto dans un avenir rapproché, ils ont également «tendu la main aux universités existantes afin qu’elles contribuent à la réflexion».
Ces institutions (notamment Ottawa, Laurentienne à Sudbury et le campus Glendon de l’Université York à Toronto) sont pour l’instant opposées à ce projet, estimant qu’il ne peut se réaliser qu’en leur arrachant leurs programmes de langue française développés depuis plusieurs années.
Les responsables de l’Université d’Ottawa affirment même être déjà une université franco-ontarienne.