Je vous le dis tout de go. Le roman Un amour dérobé, de Mackenzie Ford, sera un de mes coups de cœur en 2012. Le nom de l’auteur ne vous dira pas grand-chose, car il s’agit du pseudonyme de Peter Watson, journaliste et historien anglais réputé. Il a écrit une histoire d’amour aussi fascinante que singulière.
Cette histoire se déroule entre 1914 et 1919, donc durant la Première Guerre mondiale. Tout commence durant «la trêve de Noël 1914». Je ne connaissais pas cet arrêt des hostilités pendant quelques heures, l’espace d’une fraternité au lendemain inouï.
Ce jour de Noël 1914, le soldat britannique Hal fait connaissance avec le lieutenant allemand Wilhelm. Ce dernier est amoureux d’une Anglaise, Sam, et il glisse dans la main de Hal une photographie… S’il survit à la guerre, Hal promet d’aller trouver Sam pour lui remettre de la part de Wilhelm ce gage d’affection.
Peu de temps après la trêve, Hal Montgomery est atteint d’une balle qui lui fracture le pelvis et détruit sa glande prostatique, ce qui l’empêchera d’avoir des enfants. Rapatrié, il part à la recherche de Sam Ross…
Mais dès l’instant où il la voit, son émoi est tel qu’il cache la photo de Wilhelm, «prêt à assumer n’importe quel mensonge ou dissimulation pour qu’elle m’ait à la bonne».