À quoi pensait le commissaire Graham Fraser en entrant au travail pour la dernière fois, récemment, au terme d’un mandat de dix ans au service des langues officielles?
«Peut-être au message qu’il martèle depuis les débuts de son mandat: les langues officielles, le bilinguisme sont l’affaire de tout le monde au pays, et pas seulement des francophones», imagine la présidente de la FCFA, Sylviane Lanthier dans son message de fion d’année.
«Chacun doit se sentir concerné. La bonne nouvelle de la dualité linguistique appartient à chaque Canadien et Canadienne; et le projet de société qu’elle sous-tend aussi», poursuit-elle.
«Comment ne pas être d’accord? Cette vision généreuse, inclusive, voulant que l’on partage des valeurs communes qui sculptent une identité canadienne unique, c’est aussi celle que la FCFA met de l’avant.»
Plus que jamais en 2016, le lobby politique des francophones hors Québec a eu des occasions pour le dire et le répéter: «la dualité linguistique n’a de sens et de réalité que si on comprend à quel point elle s’appuie sur la présence du fait français partout au pays, et donc sur des communautés francophones vivantes, actuelles, dynamiques et modernes.»