Thomson Birara est étudiant en journalisme à Toronto au collège d’arts appliqués La Cité.
La musique contemporaine est faite pour en mettre plein la vue. C’est le mariage entre la composition musicale et la performance scénique.
Les compositeurs partent de l’hypothèse que «tous les sons peuvent être intéressants pour l’oreille», selon Darren Copeland, directeur artistique de l’organisme New Adventure In Sound Arts (NAISA) en entrevue à L’Express.
NAISA fait découvrir la musique expérimentale et la musique électroacoustique à travers des concerts des discussions et des expositions. Vendredi dernier, dans le cadre du festival Sound Play (depuis le 19 septembre jusqu’au 26 novembre), NAISA accueillait deux artistes montréalais, Martin Messier et Myriam Bleau, pour une performance au théâtre de l’Alliance française de Toronto.
Les musiciens contemporains utilisent des méthodes variées pour fabriquer un son. Dans les cas de la pièce Soft Revolvers, Myriam Bleau a pour instrument des toupies munies de senseurs qui produisent une symphonie en fonction de leur rotation.