La croissance urbaine ne doit pas se décider en ville

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Publié 06/10/2016 par Agence Science-Presse

La Terre atteindra bientôt les 8 milliards d’habitants, peut-être même 9 milliards avant 2050. Où loger tous les nouveaux venus? On n’a peut-être pas suffisamment consulté les urbanistes et autres experts en aménagement durable.

Selon les chercheurs américains Richard T. T. Forman et Jianguo Wu, une meilleure planification urbaine, qui tiendrait davantage compte des variables régionales, est nécessaire pour passer le cap des 9 milliards.

ls proposent une nouvelle approche où les villes, plutôt que de planifier seulement en fonction de leur territoire, devraient se concerter avec leurs voisines et les autorités régionales, à propos des forêts, cours d’eau et terres agricoles — sans oublier les espèces menacées.

Cela suppose, par exemple, que s’il faut augmenter la production agricole parce que la population croît, certains secteurs doivent être interdits à l’étalement urbain.

Plus qu’une concertation régionale, une telle approche suppose aussi une concertation internationale, parce que certains «points chauds» de la biodiversité devraient être protégés de tout développement. «Les villes sont tellement imbriquées dans leurs régions, écrivent les deux chercheurs, que cela n’a plus de sens pour elles d’être les seules responsables d’une planification durable.»

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