Sault Sainte-Marie et son lac Supérieur: voici deux lieux bruts et rudes à apprivoiser. Un par sa culture, l’autre par sa nature. De bonnes surprises vous attendent, une fois les aspects farouches apprivoisés. C’est une région magnifique l’été, et formidable l’automne.
Dès mon arrivée au Sault, on me fait enfiler des «waders», et je dois garder l’équilibre sur les petits rochers glissant des rapides puissant qui mènent du lac Supérieur au lac Huron, juste devant l’île Whitefish.
Ici, l’eau est très oxygénée et les poissons sont nombreux. Les gens de Tourism Sault Sainte-Marie me font pratiquer la pêche à la mouche avec un guide. J’ai l’impression d’être au cœur de la nature sauvage, alors que je me trouve à 2 km du centre d’une ville de 75 000 habitants.
«J’adore Sault Sainte-Marie», dit mon guide, Brad Hodkinson, du Soo North Fly Shop. Il est originaire de London: «Je suis venu faire un contrat ici il y a une vingtaine d’années et je ne suis jamais reparti. Une nature pareille avec une ville sympathique pleine de bons restaurants, c’est fantastique.»
Près de 50 % des habitants de Sault Sainte-Marie sont d’origine italienne, alors les bons restos italiens ne manquent pas. Incidemment, la chaîne Wacky Wings, qui commence à s’étendre dans le Sud ontarien, est originaire de Sault Sainte-Marie.