à 18h09 HNE, le 17 janvier 2012.
MONTRÉAL – Le père d’une adolescente assassinée il y a une vingtaine d’années croit que le tueur de sa fille ne devrait pas avoir droit à une audience de libération conditionnelle normalement réservée aux autochtones.
La fille de Michael Manning, Tara, a été violée, étranglée et poignardée des dizaines de fois dans le domicile familial de Dorval, dans l’ouest de l’île de Montréal, en 1994.
La Commission nationale des libérations conditionnelles a accordé à l’assassin une audience où il sera épaulé d’un «aîné» — une procédure habituellement réservée aux criminels autochtones et pendant laquelle sont récitées des prières des Premières nations.
Mais M. Manning estime que le tueur d’origine haïtienne ne devrait pas avoir droit à une telle audience puisque, selon lui, il ne compte aucun ancêtre autochtone.