Cette semaine, je vous propose deux romans traduits de l’anglais. Dans le premier, l’histoire est racontée par un ado torontois; dans le second, on retrouve Charlie et Max, deux enfants d’une famille déjantée de Montréal.
Le vol de l’oiseau mécanique
Romancier torontois, Cary Fagan porte un regard tendre, intimiste et un peu naïf sur une ville dont sa famille immigrante n’avait jamais entendu parler: Toronto.
Nous sommes dans les années 1930, nous sillonnons des rues et des lieux bien connus de la métropole. Le narrateur du Vol de l’oiseau mécanique est Benjamin Kleeman; il a 14 ans, son père est un inventeur raté de jouets mécaniques et sa mère, une commerçante italienne.
Comme beaucoup d’adolescents qu’il côtoie, Benjamin aspire à être partout sauf à la maison. Il entreprend en cachette l’apprentissage de la magie et, au fil du temps, développe un répertoire de tours qui lui permettent de donner des spectacles dans divers théâtres torontois. Il accède au succès et à la liberté grâce à la magie.
À travers cette histoire racontée avec brio, l’auteur Cary Fagan peint le portrait de gens ordinaires, dans des situations ordinaires. Leurs regards, leurs gestes, leurs vêtements, tout est finement ciselés, tout nous permet de sentir leurs petites misères, leurs timides espoirs aussi.