Plus je lis et réfléchis sur le Brexit, plus je pense que c’est un geste courageux et, à long terme, une bonne affaire… n’en déplaise à mes amis universitaires cosmopolites, selon qui c’est une initiative rétrograde de vieux xénophobes tarés.
La nouvelle première ministre Theresa May, qui avait pourtant fait campagne aux côtés de David Cameron pour rester au sein de l’Union européenne, semble déterminée à respecter le résultat du référendum du 23 juin.
C’est déjà un progrès: dans plusieurs autres pays où des constitutions européennes ont été soumises au vote populaire, la plèbe a voté contre mais les dirigeants ont passé outre.
Mme May vient de confier le ministère des Affaires extérieures à l’ancien maire de Londres, le coloré, dynamique, mais absolument pas «diplomate» Boris Johnson.
Cela rappellera aux Ontariens le bon souvenir de Mike Harris, qui avait nommé ministre de l’Éducation le décrocheur John Snobelen, un entrepreneur qui n’avait pas la langue dans sa poche et qui, après la politique active, était devenu chroniqueur de journal. (On lui doit nos 12 conseils scolaires de langue française.)