Pierre Karl Péladeau quitte la politique

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Publié 02/05/2016 par l-express.ca

Pierre Karl Péladeau n’aura été qu’un météore dans le ciel politique canadien.

Moins d’un an après avoir été élu chef du Parti québécois, c’est un Pierre Karl Péladeau au bord des larmes qui a annoncé lundi après-midi qu’il quittait la vie politique «immédiatement»: son poste de chef du PQ et de chef de l’Opposition officielle, et celui de député de Saint-Jérôme à l’Assemblée nationale du Québec.

Lors d’un point de presse à la permanence du parti, à Montréal, il a expliqué son «choix déchirant» par des raisons familiales.

«Je suis devant une absence d’alternative qui me force à faire un choix, un choix déchirant entre ma famille et mon projet politique, notre projet politique qui est partagé par tant de citoyens. J’ai choisi ma famille», a-t-il dit. «Je prends cette décision pour le bien de mes enfants. Je dois pour eux demeurer un exemple.»

PKP avait été élu député de Saint-Jérôme le 7 avril 2014, lors des élections générales qui avaient portées au pouvoir le Parti libéral de Philippe Couillard. Certains attribuent à son poing levé pour l’indépendance du Québec la défaite électorale du gouvernement minoritaire de Pauline Marois. Il était devenu chef du PQ le 15 mai 2015 au premier tour de scrutin.

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Il promet de continuer de militer au PQ, «un grand parti», et pour l’indépendance du Québec, «convaincu que l’avenir du Québec, des Québécoises et des Québécois passe par l’indépendance de notre nation».

Cette décision inattendue survient au lendemain de la diffusion d’une entrevue accordée à l’émission Tout le monde en parle par l’animatrice Julie Snyder, avec qui Pierre Karl Péladeau avait entamé des procédures de divorce, moins d’un an après leur mariage… lui-même précédé d’une séparation.

PKP n’avait jamais vraiment non plus réglé à la satisfaction de tous son double emploi de chef politique et d’actionnaire de contrôle de l’empire médiatique Quebecor.

Les membres de l’exécutif du PQ seront bientôt convoqués prendre les décisions qui s’imposent, suite à ce départ. Le caucus des députés péquistes doit se réunir cette semaine et nommer un ou une chef parlementaire.

La classe politique est sous le choc, réagissant souvent avec émotion et pour la plupart respectant sa décision, qui sera certainement abondamment commentée dans les jours à venir.

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Le reportage de Radio-Canada

À lire aussi dans L’Express: PKP, pas sérieux

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