Quelque 2,7 millions de Canadiens souffrent du diabète, soit 7,6 % de la population. Ce nombre devrait grimper à 4,2 millions en 2020. Au Canada, on estime que le traitement du diabète coûte annuellement 11,7 milliards de dollars et que 72 000 personnes meurent chaque année d’une maladie reliée au diabète. Les coûts pourraient grimper à 16 milliards d’ici 2020.
Selon la docteure Mary Catherine MacSween, de l’Hôpital général de Moncton, il y a de nouveaux risques de contracter le diabète. Une recherche basée sur le code postal des personnes diabétiques démontre que les banlieusards sont plus sujets à devenir diabétiques, car ils utilisent plus souvent leur voiture que les gens du centre-ville et marchent donc beaucoup moins.
Les nouveaux arrivants sont aussi des personnes à risque, surtout s’ils adoptent nos mauvaises habitudes alimentaires. Ces gens ont tendance à faire moins d’exercices dans leur pays d’adoption que dans leur pays d’origine.
De plus, ils sont moins exposés au soleil, ce qui réduit leurs niveaux de vitamine D. Or, le diabète de type 2 est carrément associé à un bas niveau de vitamine D.
Des études démontrent aussi que les communautés Amish sont relativement peu sujettes à contracter le diabète. Cela est dû à leur style de vie. Bien que les personnes Amish aient parfois un excès de poids, elles font en moyenne 17 000 pas par jour, comparativement à 4000 pour les gens qui exercent un travail de bureau.