À pas perdus dans le Paris non traditionnel

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Publié 09/08/2011 par Guillaume Garcia

Étudiant à l’Alliance française de Toronto, Warren Brown se voit offrir la chance de partir poursuivre son programme de français, mais à Paris, pendant deux semaines. Il saute le pas en atterrissant dans Paris, où, il faut bien avouer, il peut s’avérer difficile de prendre des photos originales! Warren n’est pas parti pour la photo, mais pour le français. D’un côté, cela tombe à point nommé. Il est le photographe de l’exposition Paris à pas perdus, jusqu’au 15 septembre à l’Alliance française de Toronto.

Le matin étant réservé aux leçons de français, l’après-midi sera le théâtre de promenades et de photographie. Warren décide de découvrir la capitale française en marchant, et au gré du vent si l’on peut dire!

«La plupart des photos de l’exposition ont été prises alors que je ne savais pas où j’étais. C’était ma première fois en Europe. Je me suis perdu pendant deux semaines!»

Sur sa démarche, Warren n’a pas trop d’idées. Il ne comptait pas faire une exposition et a donc pris les clichés qui lui semblaient intéressants pour documenter son voyage et montrer à ses amis.

Lorsque l’AFT lui demande de choisir parmi ses photos pour l’exposition, Warren décide de faire un tri entre les photos traditionnelles de Paris et celles qui le sont moins. Plus de petits magasins et de scènes de vie que de Tour Eiffel et d’Arc de Triomphe en quelque sorte.

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Au fil de ses promenades, Warren Brown a découvert et pris en photo les Jardins des Tuileries, le Marais, la butte Montmartre, les quais de Seine, mais aussi plein de petites choses qui font la vie parisienne; un vieux monsieur cherchant à comprendre comment pouvait bien marcher le système de Vélib (Bixi parisien), la façade d’un magasin sans âge, la Pride et bien sûr la Tour Eiffel, la première incartade de Warren avec la fameuse tour d’acier, mais vue d’une rue où Warren s’était perdu dès le premier jour de son périple

Son seul regret, ne pas avoir mis plus de gens dans son exposition, par peur de la Loi sur le droit à l’image.

«J’aurais aimé mettre des familles qui vont jouer dans les parcs, tous ensemble. C’est quelque chose qu’on ne voit pas ici. C’est comme la Fête de la musique, tout le monde se mélange, se parle. Les gens interagissent avec leur ville. J’ai l’impression qu’il n’y a pas ça ici.»

Son meilleur souvenir restera la Pride, beaucoup plus flexible et «désorganisée» qu’à Toronto.

«Je n’ai jamais pu m’approcher comme ça pendant le défilé à Toronto. J’ai même défilé une fois, mais ce n’était pas comme à Paris. Là-bas, tout le monde s’aidait pour tenir les drapeaux. J’ai commencé à prendre des photos furtivement, puis je suis rentré sous le drapeau géant. Personne ne disait rien, j’ai pu prendre toutes les photos que je souhaitais.

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Ah, la France, ses règles, et toutes ses exceptions pour la contourner!

Auteur

  • Guillaume Garcia

    Petit, il voulait devenir Tintin: le toupet dans le vent, les pantalons retroussés, son appareil photo en bandoulière; il ne manquait que Milou! Il est devenu journaliste, passionné de politique, de culture et de sports.

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