Et c’est bien d’un autre âge dont il s’agit, avec la plongée dans le temps que nous offre le livre publié à l’occasion d’une exposition organisée au Musée de la préhistoire, aux Eyzies-de-Tayac, dans le sud de la France, jusqu’au 11 septembre.
Catalogue
Mais point n’est besoin de se rendre dans cette localité de la Dordogne française, si l’on n’en a pas l’occasion, pour découvrir cet art préhistorique surprenant, grâce à la publication qui accompagne l’exposition: Mille et une femmes de la fin des temps glaciaires, Éditions de la Rmn et du Grand Palais, Paris, 2011, 22 x 28 cm, 144 p., 150 illustrations en couleur, 28,50 €.
Car il s’agit bien de faire un retour en arrière, de plus d’une douzaine de millénaires, lorsque l’amélioration du climat permet à l’Europe d’être largement occupée par des populations de chasseurs/cueilleurs relevant de la culture magdalénienne.
Le nom Magdalénien vient du site préhistorique de la Madeleine, en Dordogne.
Le Magdalénien, la dernière grande culture du Paléolithique supérieur, est connu en Europe occidentale sur les territoires actuels de l’Espagne, du Portugal, de la France, de la Suisse, de l’Allemagne et de la Pologne, ainsi que dans le sud de l’Angleterre.