La dernière fois qu’on avait pu voir l’enfant de Lafontaine sur une scène torontoise, c’était en 2008, pour le Salon du livre, en compagnie de Daniel Bélanger. Il sera de retour sur scène le 25 juin prochain dans le cadre de l’édition 2011 de la Francofête. Toujours en tournée avec son album Homme autonome, Damien Robitaille a hâte de revenir sur les terres de son enfance, Toronto, qu’il considère comme sa deuxième maison après Lafontaine.
Né sur les bords de la baie Géorgienne, dans la petite ville de Lafontaine, Damien Robitaille a gravi les échelons de la célébrité un à un et jouit aujourd’hui d’une belle renommée. Dès ses débuts, il se souvient de ses quelques chansons en anglais, d’une carrière possible dans la langue de Shakespeare: «C’était le rêve de tout le monde».
Finalement, c’est en se mêlant complètement à la vie anglophone sur le campus de l’Université de Waterloo qu’il s’aperçoit que le français lui manque cruellement. Il choisit finalement d’écrire dans la langue de Molière et bien lui en a pris. Après un premier album éponyme sorti en 2003, les prix et les nominations se sont enchaînés, au niveau de l’Ontario, avec les Prix Trille Or ou encore au Québec avec les prix de l’Adisq.
Damien Robitaille a posé ses valises à Montréal voilà déjà sept ans, où il y a écrit et produit l’album Homme autonome, sorti en 2009, mais il espère secrètement revenir vivre en Ontario dans le futur. «À Toronto, je suis chez nous, la famille de ma mère est Kitchener. Je vais y retourner dans pas longtemps, à chaque fois que j’y vais ça me pogne. Même à Toronto, j’ai plein de monde qui y habite, c’est comme ma deuxième maison.»
Après quasiment deux ans de tournée pour Homme autonome, Damien Robitaille parvient à garder l’excitation des concerts grâce à toutes les petites variations que les shows d’été permettent.
«Ça fait du bien que l’été arrive. On va pouvoir rajouter les cuivres. Sinon je me donne des petits défis à côté.»