Quand plusieurs jeunes adolescents traînent ensemble dans les blocs d’une cité française, ils ont peu d’activités à faire, et finissent souvent par faire des conneries. Et quand un jeune balance un cocktail Molotov sur une voiture de médecin après que ses amis en aient fracassé le pare-brise, il peut tout de même avoir la lueur d’esprit d’aller le sauver.
Mais la vie est compliquée, faite de rebondissements et de méandres. Le médecin, proche de la mort, s’en sort finalement, et son frère, policier, gère l’enquête, de manière plus ou moins légale. Des histoires de familles, mêlées à la vie de banlieue en France, des jeunes laissés pour compte, des parents qui triment et l’État qui peine à éteindre le feu, voilà la trame de Tête de Turc, film de Pascal Elbé et ode à l’espoir peint de noir.
Parfois, la lumière n’est pas là où l’on pense. L’objectif étant de la trouver, on peut se prendre les pieds dans le tapis avant la fin du tunnel.
