Caroline. Un nom de femme. Caroline du Nord. Un nom d’État. D’État providence, car il y a ici tous les climats, toutes les rives, toutes les montagnes qu’on puisse imaginer. Et il y a Raleigh, la capitale. Une ville qui s’avère une merveilleuse destination pour aller en congrès, passer un long week-end ou faire étape entre le Québec et la Floride.
La Caroline du Nord, c’est le début du Sud. Pas le Sud des plages gorgées de soleil et dépourvues de culture régionale; plutôt le Sud des Sudistes, de l’accent traînant, de la nourriture relevée, de la musique qui se rapproche des racines du blues et du jazz. Et il y a aussi des plages – des petites à l’abri de tout, des grandes qui proposent tout.
Wilmington, par exemple, à deux heures de Raleigh, propose une plage bondée de gens et d’attraits. Le site du plus grand siège naval du XIXe siècle (Fort Fisher) s’accouple à l’immense North Carolina Aquarium. En ville, on admire l’un des plus grands et intéressants secteurs historiques en Amérique du Nord.
En prime, on visite les entrailles du destroyer North Carolina. Vaisseau amiral de l’immense flotte du Pacifique durant la Seconde Guerre mondiale; il est là, entièrement rénové, dans toute sa menaçante splendeur martiale.
Le Research Triangle
La balade motorisée de Wilmington à Raleigh se fait en deux heures par une autoroute sans histoire. Les routes rurales dévoilent une culture du tabac qui se meurt, des maisons mobiles immobiles et des villages aux commerces placardés.